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vendredi 8 juillet 2016

De Caraz à Huaraz

Repartons de Caraz pour une étape courte, après avoir refait les courses.
De l'inconvénient d'être grand (et gaucher) dans un pays où les gens sont petits. 
Ce matin à Caraz c'est distribution des aides gouvernementales. Des centaines de femmes en vêtements colorés font la queue d'abord devant l'office, puis devant les commerçants qui transforment le bon reçu en monnaie.




La route entre Caraz et Huaraz est beaucoup plus passante que ce que nous avions eu jusqu'à présent.  Les camions nous passent pas loin et nous sommes constamment sur nos gardes.

Depuis le matin nous sommes accompagnés de beaux sommets de la cordillère blanche dont le sommet, le Huascaran culmine tout de même à 6700 m mais qui s'obstine à rester caché.

La route s'élève tranquillement par paliers, sans dépasser les 3%. Mais malgré l'altitude, ( 2600 m) la chaleur reste forte la journée et, sans la chemise, j'aurais vite eu l'air d'un homard (Lolo lui me nargue avé son accent du sud-est, son t-shirt et son petit chapeau: il est déjà bronzé comme c'est pas permis).


Encore un petit effort et pourra le voir


Nous choisissons d'écourter un peu l'étape plutôt que d'arriver de nuit à Huaraz. Au hasard on enquille dans un petit chemin pour tomber sur Pablo, qui tient à ses heures libres un recreativo campestre, un endroit où sont fêtés des mariages.  Car son véritable boulot, c'est... Toréador ! Un vrai de vrai !

Après quelques réticences, il nous laisse installer la tente pour quelques sols et vient nous taper la discute à la nuit tombante. L'occasion pour moi de pratiquer un espagnol encore un peu hésitant. Lorsque je lui demande s'il a déjà été blessé, il soulève sa chemise et nous montre des cicatrices énormes. Y a pas à dire: faut quand même être courageux pour faire ce métier

L'occasion aussi de faire une bonne lessive, la première depuis le départ, c'était temps.


Entrainement pour la prochaine corrida



Le soir nous sommes sous le duvet à 19h30, car la température descend à 6 degré.


Vue de l'hospedaje à Huaraz.  Pas dégueu!


le huascaran, depuis la terrasse de l'hostal 

Nous arrivons le lendemain matin à Huaraz, la plus grande ville depuis Chimbote,située à 3000m et lieux de départ de la plupart des treks de la région. On retrouve malheureusement le bruit et les klaxons des taxis. Et nous croisons aussi nos premiers touristes depuis Lima!!
A deux pas de la place centrale, nous trouvons un hostal correct avec vue sur les montagnes et... WiFi. Demain, on fera peut-être de la rando pour changer.

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