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vendredi 15 juillet 2016

De La Union à Huanuco















La Union n'est pas ce qu'on peut appeler une ville accueillante. Nichée au fond d'une vallée, écrasée par les montagnes (pour les grenoblois: façon Livet-gavet), elle s'étire tout en longueur en deux rues parallèles non goudronnées. Le soir, nous avons cherché l'hostal la moins glauque (hostal Karol).  Après une polleria des plus bruyantes, animée par les même jeux télévisés débiles que chez nous (vive la mondialisation), la ville s'est soudain rassemblée sur la plazza del arma, pour une commémoration des 70 ans de l'institution (on a pas réussi à savoir laquelle). Il semble apparemment normal  ici de faire sauter des "tortas" au son de la fanfare.

Explosion non contrôlée de la Tortas, une espèce de gâteau en papier, truffé de pétards
La fête à duré jusqu'à 4h du matin au son du rap péruvien (là non plus on a pas compris le principe), en se terminant par un feu d'artifice. Merci à Monsieur quies, j'ai bien dormi, mais Laurent moins. 

Le lendemain, avec le soleil, on s'est un peu détendu.


Les normes sanitaires, c'est quoi ?


Nous entamons une longue remontée le long de la rivière en direction de Huanuco. Sur la route peu de villages, quelques maisons coincées entre la route et le vide. 

La proximité d'un village nous est toujours annoncée par les tuktuk à trois roues, comme la terre l'est par les mouettes pour les marins.
Une mouette donc
Ces petits engins rôdent en effet dans les quelques km autour d'un village pour transporter tout ce qui fait moins de 500kg, personnes mais aussi barres de fers de 10 m dont les extrémités trainent par terre, moutons, briques,...


Dans la montée vers Chavinillo 


Il faut aussi que je vous parle des chiens. Moi je les aime d'habitude. Au Pérou, moins. Cette engeance se terre dans les futaies et les maisons pour vous bondir dessus par l'arrière et vous arracher un bout de sacoche, quand ce n'est pas un mollet. Laurent en a fait l'expérience: un chien à réussi à l'arrêter d'un coup de mâchoire. Il a fait sauté un rivet d'une sacoche ortlieb. Chapeau!! Seule solution dans ces cas : piler et faire face, en général ça suffit.

 

Au bout d'une journée de montée on se cale à Chavinillo, plus en hauteur mais pas plus sympathique que La Union. Partout on nous donne du "Gringo", parfois sympa, mais souvent non.  Encore un hostal à douche électrique, dont le débit encore plus faible que les robinets des toilettes d'orange labs, ne se ferment jamais complètement et vous égaie toute la nuit. 

Arrivée à Chavinillo 

Après une courte montée de 500 m et le corona del inca, la descente vers Huanuco promettait d'être belle... sur le papier : 2200 m de dénivelées pour 62 km! Seulement, l'état de la route est tel qu'il nous a fallu plus près de 4 heures de secousses pour rejoindre la ville. La moitié est en terre battue, le reste dans un état lamentable.
Le corona del inca 
A Huanuco, il nous faut encore 1h30 pour trouver un hôtel avec WiFi.  C'est dans la ville d'à côté, Amarilis que nous le trouverons, très correct cette fois.  

Demain, on fait le point sur la suite du trajet. Arriver à Cerro de pasco, "la ville la plus haute du monde" se fait par une montée de 100km et 2400m sur nationale chargée de camions. Bus ou pas bus, telle est donc la question.

Suite dans quelques jours.

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