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dimanche 10 juillet 2016

Lago churup

Réveil à 6h, pour un départ matinal en rando. Après beaucoup de recherches, on tient le petit déjeuner idéal: eau, lait lyophilisé, quinoa façon cacker, marmelade de mangue, rondelles de bananes, raisins secs. On mélange, on touille un grand coup. C'est prêt.  C'est bon!

Le minibus nous dépose en une demi-heure de piste à Llupa.  Ce n'est pas le départ de la rando proprement dite qui est située à Pitek 400m au-dessus. Mais d'un accord tacite entre grenoblois suffisants, on a jugé que le dénivelé proposé était trop ridicule. Nous voilà donc crapahutant entre champs et pâturages secs, sur un chemin sans doute utilisé par les villageois depuis des siècles.



Nous y ferons la rencontre magnifique de Yocelina, un petit bout de fille de 9 ans, qui monte toute seule rejoindre sa abuelita pour garder les vaches durant le week-end. Elle nous servira de guide, et durant le trajet nous posera miles questions sur nous, nos familles, des traductions en anglais de diverses phrases (le français n'a manifestement pas sa préférence) .
Yocelina, futur médecin!


Quand Laurent lui demande ce qu'elle sait dire en anglais, elle répond: "Ok Ola".

Au retour, elle nous repèrera de loin et nous fondra dessus.

Arrivés au départ "officiel", la rando commence. Des chemins tracés comme ça, on ne connaît pas chez nous.  Les touristes, peu nombreux pourtant, sont mêmes contenus par des barbelés durant les premiers mètres. Le paysage est  magnifique, d'abord très ouvert, puis se refermant au fur et à mesure que nous entrons dans la gorge .





L'altitude se rappelle à notre bon souvenir, surtout pour moi qui doit suivre la girafe et son pas de 3m. Mais l'arrivée au lago est fameuse :







Le soir, nous cherchons une possibilité pour Laurent d'avoir de l'internet car le pays est assez bien couvert. La première vendeuse,  incompétente, à failli lui casser la carte sim dans le logement, puis à voulu renter le code puk au lieu du code pin. La deuxième (chez Bitel... ça ne s'invente pas :-)) c'est pire, à cherché à desimlocker son portable, et là j'ai vu Lolo blêmir sous le bronzage. On s'est tirés vite fait. Finalement le wifi de temps en temps, c'est bien aussi.

Demain, en route pour la carretera à pastorurie qui nous permettra de traverser le bout de la cordillère blanche par des pistes et deux cols à plus de 4800m. Pas de portables durant quelques jours donc.

Hasta pronto!

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